jardinage biologique

dimanche 12 novembre 2017

Epices Rœllinger

En balade à Cancale en Bretagne, je visite la boutique d'Epices Rœllinger où je vais trouver de quoi relever mes plats. Là, une large gamme saveurs et de couleurs s'offrent à moi. J'y trouve des épices rares, des poivres, des sels aromatisés, des grands crus de vanilles et tout une gammes de saveurs et de senteurs. Cet espace est une source d'inspiration pour ma cuisine. Je vous invite à découvrir la boutique de Olivier Rœllinger qui avant de devenir cuisinier et collectionneur d'épices se destinait à la voile.

















samedi 21 octobre 2017

Hôtel à insectes

Mi-octobre est le moment de tailler les framboisiers pour une bonne reprise au printemps. Lors de cette taille automnale, nous avons constaté que beaucoup de petits insectes étaient nichés dans les branches sèches et fanées de notre massif de framboisiers.
L'idée m'est alors venue de fabriquer un Hôtel à insectes. J'en avais vu plusieurs modèles dans des jardins publiques alors j'avais une petite idée pour sa réalisation.
J'ai donc rangé chaque type de branches, paille, planchettes de bois par section pour permettre à chaque type d'insecte de se loger dans un milieu favorable à distance respectable de possibles insectes prédateurs.
J'ai utilisé des grosses branches, des branches creuses de type bambou, de la paille, des pierres, des coquilles saint Jacques et des grosses fleurs sèches. Libre à vous de fabriquer votre hôtel avec les matériaux dont vous disposez.
Gardez cependant en tête que certains types d'insectes ont besoin d'un logement particulier pour se blottir à leur convenance. 











mercredi 30 août 2017

Séjour Trappeurs à Château Bonheur

Cet été, le centre de vacances-loisirs de Château Bonheur a organisé un Séjour Trappeurs pour les enfants de Granville.

Un véritable campement à la belle étoile avec feux de camps et cuisine sauvage sur la braise ont été organisés et encadrés par les animateurs du centre et le chef cuisinier Philippe Brossard. 

Durant ce séjour, les enfants ont pu gouter à la vie sauvage et ont pu apprendre à se débrouiller dans la nature et à cuisiner avec les moyen du bord.




vendredi 11 août 2017

Mob in Mop

Fan de Mobylette: Venez faire une balade dans notre belle région

Le 9 septembre 2017, départ à 10h00 à Saint-Hilaire du Harcouët. Préparez vos mobs et apportez vos pique-nique, on s'occupe du reste !

C'est gratuit Pour vous inscrire contactez Jean-pierre Tel. 06.78.79.71.64 Mob.in.mop@gmail.com

Venez rouler dans notre très belle région. Vous pourrez découvrir les paysages verdoyants tout au long du parcours que les organisateurs de l'événement ont préparé pour vous. Pour sa deuxième année, Mob in Mop vous invite à battre la campagne en compagnie de passionnés de la Mob.




mardi 8 août 2017

Vive les Vacances !

C’est l’été pourtant notre chef ne prends pas de vacances. Philippe Brossard anime des ateliers pour les enfants au centre de loisirs Château Bonheur à Granville.


Sortie à la ferme, courses sur le marché, pic-nic et cours de cuisine sont les animations que Philippe Brossard propose aux enfants du centre de loisirs.

C’est avec pédagogie et bonne humeur qu’il transmet sa passion de la cuisine aux enfants qui verront la cantine transformée en restaurant le temps de cette session d’été.

à la chèvrerie d'Avranches
Au programme, découverte de la chèvrerie d’Avranches puis un cours de cuisine où les enfants réalisent des recettes avec les fromages rapportés de la ferme.

Une matinée au marché de Julouville permettra aux enfants d'apprendre à choisir les fruits et légumes chez les producteurs locaux suivi d’un pic-nic réalisé avec les produits frais achetés au marché.

Philippe Brossard souhaite ainsi apprendre aux plus jeunes comment fonctionne l’économie locale et comment cuisiner, avec des produits frais, des recettes simples qu’ils pourront reproduire à la maison.

Au cours de ces ateliers, les enfants de Château Bonheur ont endossé le rôle de brigadier de cuisine auprès d'un vrai chef et ils se sont amusé tout en apprenant à cuisiner.

Après le marché, pic-nie à Julouville

Découvrez le centre d’Accueil et de Loisirs Château Bonheur en visitant le site 

jeudi 13 juillet 2017

Multipliez vos fraisiers

Les fraisiers ont besoin d'un terrain riche et ensoleillé pour pousser et produire de façon optimale. Après une année, il n'est pas rare que vos fraisiers commencent à produire moins.



Le mois de juillet est la période clef pour multiplier et déplacer vos fraisiers. A cette période, vous pouvez voir de longues tiges pousser depuis le pied-mère de vos fraisiers. On les appelle les stolons.




Au bout de ces longues tiges, vous pouvez voir des petites racines. C'est cette partie que nous allons planter dans des pots pour produire de nouveaux plants. Nous pourrons alors les planter ailleurs, sur une parcelle qui n'aura pas été cultivée. La méthode consiste à poser les stolons, racines bien maintenues dans la terre dans un pot tout en le laissant attaché au plant-mère. Pour le maintenir en terre, vous pouvez utiliser une épingle à cheveux ou un trombone. La petite racine doit rester bien enfoncée dans la terre pour s'y développer.



Après quelques semaines, l'enracinement étant fait, vous pourrez couper la tige qui maintenait le stolon à la plante mère. Ce nouveau plant pourra alors se développer seul dans un autre endroit. Il donnera des fraises au printemps suivant.

Cette technique est très efficace et vous permettra de régénérer votre parcelle, de déplacer des fraisiers ou encore de les offrir. Si vous ne pratiquez pas cette technique, les stolons iront s'enraciner à quelques centimètre de la plante-mère et votre parcelle s'étoffera de nouveaux fraisiers.

mardi 27 juin 2017

Happy Culture

Bonjour, 

aujourd'hui, j'aimerai vous raconter comment j'ai commencé à m'intéresser au jardinage.Il y a une douzaine d'années, alors que je venais d'emménager à la campagne, mon voisin m'a proposé une parcelle sur son terrain pour que je puisse cultiver des légumes. A cette époque, je ne connaissais rien à la culture du potager mais il a su me convaincre en me disant que « la nature, ça n'a rien d'autre à foutre que de pousser. » Ce sont les mots qu’il a employés. Il a retourné le terrain avec son tracteur et m’a ensuite emmenée sur place pour me présenter ce qui allait devenir notre potager. Là, il m'a dit de semer 3 graines par poquet le long de la ficelle qu'il avait tendu pour créer des lignes bien droites de légumes. Il m'a dit que je serais en charge d'arroser et désherber régulièrement. Selon lui, ça ne pouvait pas rater. Nous avons donc semé ensemble des courgettes, des petits pois, des carottes, des cornichons, des haricots et toutes sortes de légumes. Nous avons aussi planté des pommes de terre qui avaient germé.

Tout l'été, j'ai arrosé et désherbé comme il me l'avait demandé. C’était un dur boulot. Nous avions une réserve d'eau qu'il remplissait régulièrement avec l'eau de son puits. Je ne vous cache pas que trimballer des arrosoirs en plein été a été une véritable corvée pour la citadine que j'étais et même si j'avais toujours eu le goût de la nature et des plantes, cela était un tout autre travail que les petites expérimentations que j'avais menées jusque là. Enfant, née en Bretagne et exilée à Paris, j'essayais toutes sortes de bouturages avec des branches que je coupais lorsque je me promenais aux abords des jardins de la banlieue parisienne où je recherchais toujours un peu de nature. Ma chambre était pleine de bocaux où trempaient des petites branches... Mais revenons en Bretagne. 

Le potager a répondu finalement et nous avons eu des haricots, des courgettes, beaucoup de courgettes et de pommes de terre. Durant les quelques années où nous avons vécu en Bretagne, ce jardin nous a nourrit en abondance mais toujours avec les mêmes légumes. Courgettes et pommes de terres faisaient principalement nos repas quotidiens. Il y a dix ans, un accident m'a privée de la possibilité de travailler au jardin. C'est alors que j'ai développé le goût pour les semis. Je venais de lire dans un journal que l’autorisation de reproduire leurs semences avait été retirée aux paysans. Scandalisée et inquiète, je me suis mise à garder les graines de tous les légumes et fruits biologiques que nous mangions. A cette époque, nous achetions nos légumes à un très consciencieux paysan qui cultivait des légumes biologiques depuis 25 ans dans la région et je voulais tenter de reproduire ses variétés rustiques et savoureuses. J'ai donc, par cette action engagée, commencé à collectionner les graines. J'étais passée maître dans l'art de récolter et conserver les semences et je trouvais là une nouvelle passion. Photographe à la base, je me suis mise à photographier les légumes et les graines. 

Un jour, sur Facebook, je suis tombée sur une publication postée par les jardins partagés de la petite ceinture parisienne. Je connaissais l'endroit pour m'y être promenée à l'époque où je vivais à Paris. Quand je m’étais promenée sur cette petite ceinture dix ans plus tôt, il n’y avait là qu’une voie ferrée désaffectée et c’était plutôt désolé. J’étais enchantée de voir que des jardiniers avaient transformé cet endroit en un jardin collectif haut en couleur et j’ai eu envie de leur envoyer les graines que je ne pouvais pas cultiver. J’ai envoyé toutes les graines de tomates que j’avais récolté ainsi que des graines de pois de senteur pour fleurir le quai et j'ai simultanément ouvert un groupe sur Facebook pour partager avec eux mon expérience et faire quelque chose de toutes ces photos que je prenais. 

C'est ainsi que le groupe Happy Culture est né. Vous pouvez vous y rendre et y adhérer librement en suivant ce lien https://www.facebook.com/groups/happyculture/

J'ai pris goût à faire des publications et j'ai commencé à recevoir des demande d'adhésion au groupe. C’est comme ça que j’ai pris conscience que des gens de toutes parts et de toutes conditions étaient intéressés par le jardinage et que les modestes publications que je postais pouvaient donner envie aux autres de cultiver un potager. Aujourd’hui, nous sommes 146 membres dans le groupe Happy Culture.