Avec l'automne qui s'installe, les travaux du jardins s'orientent vers l'intérieur et il est temps de s'occuper à trier les semis que l'on sèmera au printemps. Le nettoyage des parcelles du potager nous a permis de récolter ces semis directement dans nos cultures. Nous allons pouvoir ainsi reproduire les légumes qui ont bien poussé dans les conditions qu'offrent notre terrain et notre climat.
Reproduire nos semences à partir de plantes saines et bien adaptées représente un atout financier et nous assure des cultures adaptées pour l'année prochaine. C'est également un gage d'autonomie et de réussite.
C'est aussi le moment d'étudier le plan de notre potager et de prévoir la rotation des cultures car on ne plantera pas deux années à suivre nos légumes sur la même parcelle.
Le surplus de semences donne lieu à un échange de graines entre jardiniers amateurs et confirmés.
Notre association a donc organisé un échange de graines potagères avec les jardiniers amateurs de notre quartier. C'est l'occasion d'échanger aussi nos conseils pour reproduire et conserver les semences tout en récupérant des variétés différentes pour augmenter nos collections de variétés potagères et florales.
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samedi 21 novembre 2015
Récolte et échange de graines
Libellés :
jardinage biologique
Pays/territoire :
France
dimanche 15 novembre 2015
jeudi 5 novembre 2015
Pirou plage, le village abandonné
série de photo par Victoire, art
digital
On est frappé par l'étrangeté des
lieux, un village abandonné sur les dunes du Cotentin...
C'est un projet immobilier débuté dans les années 1990. Des 80 à 100 villas prévues sur la dune de Pirou seule une vingtaine a vu le jour avant la faillite du promoteur. Aucune ne sera finalement livrée, le projet n'ayant finalement pas décroché de permis de construire.
C'est un projet immobilier débuté dans les années 1990. Des 80 à 100 villas prévues sur la dune de Pirou seule une vingtaine a vu le jour avant la faillite du promoteur. Aucune ne sera finalement livrée, le projet n'ayant finalement pas décroché de permis de construire.
Mais, les taggers en ont fait un
terrain d'expression, d'expérimentation créative. On visite les
villas en ruine comme un musée en plein air ou l'art se mêle à la
nature et au restes des maisons délabrées.
#streetart#Pirouplage#photodart#photo
Faites vos semis vous-même
La pêche
miraculeuse
Un potager ne
doit pas être seulement productif, il doit également vous faire réaliser des
économies. Les fruits et légumes biologique sont chers mais, en plus d'être
sains et savoureux, ils sont reproductibles. C'est à dire que leurs graines et
leurs pépins peuvent être semés dans votre potager.
Partant du
principe que vous aller cultiver dans votre potager uniquement ce que vous
aimez manger, il est inutile de vous ruiner dans l'achat de semences
biologiques de toutes sortes. Pourquoi ne pas simplement prélever, dans les
fruits et légumes que vous avez déjà payé, les graines des variétés que vous
aller désormais cultiver dans votre potager.
Pour
commencer, ôter vous de l'esprit que ça n'est pas possible ou bien encore que
ce délicat travail est réservé aux professionnels de la semence.
Quand j'ai
récolté mes premiers noyaux de pêches, un ami m'a dit: "ça peut pas
marcher." À cela j'ai rétorqué que je le prenait comme une expérience, un
test et qu'il serait peut-être surpris du résultat car j'étais déterminée à
réussir. Forte de ma détermination et de mon application, j'étais certaine de
réussir à faire pousser des arbres à partir de ces noyaux. J'ai mené cette
expérience avec la conviction que cela allait fonctionner et je n'ai écouté
personne. Cette expérience ne me coûtait pas d'argent et j'y prenais beaucoup
de plaisir.
Notre ami Ben
m'avait donné une vingtaine de ses délicieuses pêches que nous avions mangées
ensemble et j'en ai gardé les noyaux. Après nous être régalé de ce goûté, j'ai
réuni les noyaux et je les ai mis dans un grand pot rempli de terre du jardin.
J'ai naïvement dit à mes noyaux, en les déposant dans la terre:
"Maintenant, c'est comme dans la nature. Vous êtes, pour ainsi dire,
tombées de l'arbre et vous allez pousser naturellement." J'étais heureuse
et confiante en réalisant ce geste symbolique et je mettais toutes les chances
de mon coté en imaginant mes arbres pousser. Bah oui, je suis du genre à croire
que la pensée positive est un bon moteur à la vie.
Le pot est
resté tout l'automne et tout l'hiver dans le jardin sans que je m'en préoccupe.
À dire vrai, je l'avais oublié. Au printemps, alors que je le retrouvais, j'ai
vidé le pot et j'ai observé ce qui se passait dedans. Chaque noyau était fendu
et laissait apparaître un petit germe. Je décidait de les libérer de cette
enveloppe dure et ouvrait les noyaux pour en sortir l'amande germée. Émerveillée par ce résultat, je pris des photos de mes petits germes
pour les montrer à Ben. Cela risquait aussi de clouer le bec des septiques qui
auraient pu me décourager le jour où j'avais décidé de tenter cette aventure.
J'ai ouvert la coque des noyaux pour sortir l'amande germée qui se trouvait dedans. L'opération était délicate car je risquais à tout moment de casser le fragile germe qu'il renfermait. Puis, j'ai placé
chaque amande germée dans un godet de terre du jardin finement tamisée et additionnée
de terreau et j'ai commencé à les regarder pousser. Sur la vingtaine de noyaux,
tous avaient donné un germe, potentiel pêcher que j'imaginais déjà porter ses
fruits dans un avenir si ce n'est très lointain, au moins pas tout proche. Il
me venait régulièrement à l'esprit cette phrase de Khao
suan luang qui disait: "Si l'on m'annonçait que la fin du monde est pour
demain, je planterais quand même un
pommier." Moi, malgré le scepticisme de mes amis, j'allais produire une
vingtaine de pêchers et je leur en offrirai un à chacun! Peu à peu, les petits germes sortaient de terre et formaient leurs petites feuilles.
C'est à cette époque que, désirant partager le fruit de mes expériences, je créais le groupe Happy Culture sur le portail Facebook.
http://www.facebook.com/groups/happyculture
À partir de ce
moment, j'ai commencé à récolter les semences dans tous les fruits et légumes
biologiques que nous mangions. Notre maraîcher était un cultivateur
consciencieux et tous ce qu'il produisait était vibrant d'une vie que je
voulais reproduire à mon tours. Avec douceur et patience, je récoltais, semais
et faisais pousser des légumes, certes en petite quantité, mais beaux et fidèle
à la variété dont ils étaient issus.
C'est encore ces graines que je sème
aujourd'hui dans notre potager familiale et je vous expliquerai comment
réaliser, vous aussi, tous vos semis pour votre potager.
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